EXHIBITION
07 MAR - 04 MAI 2014
49 NORD 6 EST - FRAC LORRAINE - METZ (57)
Classé X
X ans d’un lieu classé X
E. Baudelaire, (Sic), 2008. Extrait. Courtesy de l’artiste
Gare aux vacillements de valeurs, aux bouleversements de certitudes et autres présupposés historiques. Que tremblent les résolutions vertueuses et les résignations déguisées. Tels seront les mots de désordre adressés à qui voudra bien les entendre et les vivre en nos lieux désormais classés X.
> Petite bibliothèque de livres et de films censurés
Une « Petite bibliothèque des censures » pour nous rappeler que les us et coutumes en la matière ne varient guère. Les procès se succèdent et se ressemblent. Les bonnes mœurs se disent toujours outragées tandis que l’auto-censure se conjugue à tous les temps.
Pudibonderie, moralité, violence, diffamation, sexualité, religion, autocensure, discrimination sont autant de motifs de censure traversant les siècles. Seules changent les limites, au grès des tabous, des croyances, des œillères… Au rendez-vous, grandes et petites censures littéraires et cinématographiques qui soulignent à quel point nombre de grands chefs d’œuvres ont connus leurs heures sombres !
> Eric Baudelaire
(SIC), 2008
vidéo, 15 min
Le Bokashi est l’usage japonais de flouter, gratter les images qui « excitent ou stimulent inutilement le désir ». Dans le flou juridique entourant la loi de 1907 (code pénal japonais) interdisant de vendre ou de montrer en public « un document, dessin ou autre objet obscène », Eric Baudelaire étend ce geste jusqu’à l’absurde,
au-delà de la notion de désir. Le geste se répète, se ritualise et devient presque une méditation…
> Jérémie Bennequin
OMMAGE 2.1 : À la recherche du temps perdu II, À l’ombre des jeunes filles en fleurs (première partie) / Manuel, Paris, 2013.
Livre d’artiste, 14×20 cm, broché, 2 volumes (200 pages & 128 pages).
Tirage limité à 70 exemplaires, numérotés et signés.
« Ommage », titre générique d’une oeuvre scriptoclaste fondée sur l’effacement de textes littéraires. Geste ambigu, quasi cultuel et quelque peu sacrilège, où la destruction est aussi créatrice – le gommage comme hommage.
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