TABLE RONDE
MARDI 25 NOV 2014, 20H
49 NORD 6 EST - FRAC LORRAINE - METZ (57)
Vers une nouvelle «culture météorologique»?
Martin de la Soudière, ethnologue
Martine Tabeaud, géographe-climatologue
Anouchka Vasak, maître de conférence en littérature
Frédéric Ferrer, géographe, artiste
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Dans le cadre de la Tempête de cerveaux “Qui parle du temps, perd-il son temps ?”
Rendez-vous à 20h15

Frédéric Ferrer, “Pôle Nord / cartographie 4”. © DR
Il y a beaucoup de sujets plus importants que la météo ! Pourtant, c’est devenu une obsession pour nos contemporains. Nous sommes météo- dépendants… Est-ce grave Docteur ?
Martin de la Soudière
Chez les climatologues et journalistes scientifiques, c’est la guerre entre les “catastrophistes” et les “climato-sceptiques”. Qui a raison ? Quel camp rejoindre ? La vérité se situerait-t-elle entre ces deux points de vue ? Travaillant de longue date ensemble et réunis dans un séminaire de l’EHESS à Paris et dans le réseau “Perception du climat”, une géographe-climatologue, Martine Tabeaud, un ethnologue, Martin de la Soudière et une littéraire, Anouchka Vasak, rejoints par l’artiste-géographe Frédéric Ferrer, prendront un peu de distance par rapport à ces débats.
Débats en effet parfois trop “chauds”, ou empreints d’idéologie, trop “tendance”, trop “dans l’air du temps”, qui masquent d’autres aspects pourtant essentiels de notre rapport au temps qu’il fait.
D’abord la grande diversité, d’une catégorie sociale à l’autre, et selon les différentes zones climatiques, de nos représentations, attentes, espoirs et peurs climatiques (”éco-anxiété”).
Ensuite la mise en lumière de l’histoire même du climat (travaux de Emmanuel Le Roy Ladurie, de Garnier, de Fabien Locher, de Joëlle Ducos) et des craintes qui scandent son évolution.
Et puis, chaque “météore”, chaque type de temps – neige, tempêtes, vent, hiver, etc. -, suscite et induit des perceptions et des imaginaires spécifiques, des attitudes très différentes.
Enfin – liste non exhaustive – nous aimerions proposer une réflexion critique sur la notion même de “culture climatique” : en particulier, dans le contexte général qui tend à “lisser” et semble homogénéiser nos rapports au climat et à l’environnement, que deviennent les savoirs anciens, dit “populaires”, les dictons ? »
Programme complet de la soirée
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