INITIATION À L'ART CONTEMPORAIN
JEUDI 11 FÉV 2010, 19H
49 NORD 6 EST - FRAC LORRAINE - METZ (57)
Balthasar Burkhard
Cours de l’histoire de l’art :
La photographie, une histoire de personnes

Balthasar Burkhard, Les Veines, 1989, Collection Frac Lorraine. © DR
Vous avez envie de vous initier aux nouvelles formes artistiques ou de parfaire vos connaissances en histoire de l’art ? Dès le mois de novembre, six cours de sensibilisation à l’art contemporain vous sont proposés au Frac Lorraine, un jeudi soir par mois, par Roselyne Bouvier (enseignante à l’École d‘art d’Épinal).
De nouvelles problématiques et pratiques photographiques ont fait leur apparition ces vingt dernières années : les postures photographiques apparues à la fin des années 1970 (photographie dite créative, formes théâtrales de la représentation, « objectivité » de l’École de Düsseldorf) s’étant essoufflées dans les années 1990. L’image photographique revendique alors une certaine forme de pauvreté ; elle est de plus en plus légère et fluide. Elle entend restaurer le réel mais un réel banal. Elle joue sur le minime, le dérisoire, l’ordinaire et participe à un mouvement plus général de l’art contemporain, fait d’inquiétudes plutôt que de certitudes.
L’an dernier, le cycle de sensibilisation à l’art contemporain s’intitulait La photographie, une histoire de styles ! Cette année, il s’attache plus particulièrement à l’étude des artistes de la collection du Frac qui servent de point de départ à une réflexion plus large. Chacun des six cours est consacré à un artiste majeur, et l’ensemble permet de réactualiser les problématiques abordées, de rendre compte du nouvel état de la photographie en le nourrissant d’exemples plus contemporains et de mesurer ainsi la pluralité et l’hétérogénéité du champ photographique.
Balthasar Burkhard
Tout un pan de l’art contemporain s’attache à révéler la vie quotidienne dans ses aspects les plus triviaux. L’esthétique du banal, de l’ordinaire, peut devenir la culture du trash qui relève du déchet, de l’échec, de l’ennui ou de la violence. La photographie s’empare des problématiques contemporaines qu’elle décline en de multiples modalités et élargit, par une réflexion critique, au monde du dérisoire, de la légèreté, voire de la bouffonnerie.