RENCONTRE PSY.CHÉDÉLIQUE
SAMEDI 07 MAR 2015, 14H
49 NORD 6 EST - FRAC LORRAINE - METZ (57)
L’inconscient traducteur
Avec l’association Borromée et Susanne Müller, psychologue et docteur en arts

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Le travail de la psychanalyse réside dans l’interprétation des formations de l’inconscient (rêve, lapsus, acte manqué…). Mais en ce domaine, la bonne traduction n’est pas toujours la plus juste. Cherchez l’erreur !
"Cherchez l'erreur", Michel Klein, psychiatre, psychanalysteUne erreur va se glisser dans la traduction allemande du souvenir d’enfance de Léonard de Vinci dont Freud va faire la pierre angulaire de son essai. Tout est-il dès lors à jeter ?
"D'une langue à l'autre dans la pratique de la cure", Yves Paul, psychiatre, psychanalysteUne langue étrangère peut surgir dans l’association libre et la conduire sur un chemin barré à la langue maternelle. Il arrive aussi que quelqu’un choisisse (ou pas…) d’entreprendre une cure analytique dans une autre langue que la “sienne”. Tours, détours et surprises…!
"Symptôme unheimlich de l'intraduisible : son propre nom", Susanne Müller, psychologue, docteur en arts, ATER Université de LorraineTout peut être l’objet d’une traduction – tout… ou presque tout.
Dernier résistant dans un monde linguistique sans barrières, fait de migrateurs multilingues, son propre nom semble “coller“ à celui qui le porte. Il est ainsi le Heim (chez-soi) le plus stable, tout en abritant, de par son rappel incessant de l’origine inéluctable, une part unheimlich (étrangement inquiétante).